Apprend moi à parler!



Aujourd’hui nous parlerons (et c’est le cas de le dire) d’une activité très importante, Montessori ou pas : le langage ! 

Mon fils est une pipelette, il a gazouillé très tôt, babillé aussi vite et à exprimer rapidement ses intérêts, son premier mot fut : « gâteau », et oui que voulez vous ! Comme tous les parents nous espérions que ses premiers mots seraient « papa,  maman » ou « maman, papa » selon a qui vous avez à faire. Mais bon, on n’a pas tout ce que l’on veut dans la vie et je vous assure que son père et moi vivons assez bien cet échec cuisant ^^

Alors pourquoi parle-t-il autant ? Aucune idée ! Peut-être que ses parents soient aussi bavards l’un que l’autre! Voilà quelques habitudes que nous avons prises pour « stimuler le langage »:

En langage bébé tu ne parleras pas !

Quand nous parlons à Hugo, nous utilisons des mots répertoriés dans le dictionnaire et faisons des phases. Ne lever pas les yeux au ciel ! Le week-end dernier, nous étions devant un poulailler dans une animalerie et j’ai entendu ça : « regarde, la cocotte, elle fait dodo sur les bébés » alors que je venais de dire ça : « Regarde, la poule couve les poussins pour qu’ils aient bien chaud et qu’ils grandissent» ! Il n’y a là aucun jugement de valeur de ma part, mais la période du langage va de 1 à 6 ans, pendant ces quelques années, l’enfant va ingurgiter sans aucune difficulté tous les mots qu’il entend, alors faites vous plaisir, usez et abusez des mots, et synonymes !

Des mots tu lui apprendras !

J’ai un jeu avec mon fils, je nome les objets du quotidien. Je le prends dans mes bras et nous regardons l’étagère de la cuisine qui est garnie d’objet en tous genres. Je montre les objets et je les nomes en articulant bien, mais pas excessivement. C’est facile à faire, ça ne prend pas de temps et vous pouvez faire ça partout. Dans le même genre, nommez les vêtements que vous lui mettez, ou les différentes parties de son corps.


Nommer les objets du quotidien

Vous pouvez aussi vous aider d’imagiers. À mes yeux, ils ne se valent pas tous. En effet, une fraise en pâte à modeler qui donne l’impression qu’elle va vous agresser avec ses grosses dents, ce n’est pas très réaliste, et la discrimination visuelle n’est pas encore au top chez les petits. Alors, vu que je trouve les « bons » imagiers trop cher et / ou incomplet, j’ai décidé de les créer moi-même. ici
Imagiers

Hugo les adore! Évidemment, l’enfant ne sait pas lire, vous devez donc l’accompagner pendant l’utilisation des livrets, c’est vous qui nommerez les images. Dans un premier temps nommer uniquement ce que vous voyez sans article, puis ajouter l’article, s’il y a des animaux, imitez leur bruit. Quand un imagier est bien acquis (lu plusieurs fois, l’enfant ne va pas systématiquement répéter les mots) vous pouvez augmenter le vocabulaire, par exemple, « le melon est sucré » ou « le chien aboi, wouah, wouah ! »

Des comptines tu chanteras !

Ou à défaut, vous en trouverez sur le net. Mettez de la musique dans votre vie. Les comptines des enfants, je vous l’accorde ont tendance à vite prendre la tête… dans ce cas, trouver en dans d’autre langues (anglais, allemand, russe). Chercher des auteurs qui chantent pour les enfants mais qui restent agréables à écouter type Aldebert ou  Mr Léo.
 
Aldebert

Un travail sur toi tu feras !

Eh oui, ça c’est moins sympa mais attention tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Alors un conseil on chasse les gros mots, on évite les machins, trucs et autres bidules !
Essayer de nommer les choses, de les d’écrire au maximum, en balade, pendant le repas. Par exemple : présenter ce qu’il y a dans l’assiette : de lui-même après un repas Hugo est venu me voir avec une fraise en plastique et a bredouillé le mot «ffffaise». Il avait eu des fraises en dessert.

Des clés pour s’exprimer, à ton enfant tu donneras !

Première chose à faire, lorsque votre enfant prononce mal un mot, répétez le mot, simplement. Il finira par entendre la différence et finira par le prononcer correctement.
Ensuite, aidez le a mettre des mots sur les situations, par exemple, s’il pleure par ce qu’il n’arrive pas à faire quelque chose tout seul. Aidez le et dites-lui que s’il a besoin d’aide, il peut tout simplement dire : « aide-moi ». Je vous assure que ça marche et réduit les chouineris de 50% (enfin pour ça, il fait être plus réactif aux « aide-moi » qu’aux « ouin, ouin »)

Enfin, l’écoute tu lui apprendras !

Le tout ce n’est pas juste de le faire parler, mais c’est aussi lui apprendre à écouter. Juste pour qu’il vous entende bien prononcer.
L’explication est indispensable pour régler un tas de petits soucis. Je vous le disais ici, un enfant à besoin qu’on lui explique tout… Mais du coup, pour cela il faut qu’il vous écoute. 

Alors voilà comment nous nous y prenons :

  • On choisit le bon moment. Quand nous le sentons réceptif et nous lui parlons un maximum face à face.
  • Quand il est trop excité ou en colère pour nous écouter, nous l’asseyons sur un oreiller, avec Doudou et tétine, et nous lui demandons de venir nous voir quand il sera clamé. En général, il vient chercher un câlin de consolation, c’est là que nous lui parlons avec une voie posée et gentille.
  • Quand il est trop bruyant, je parle de plus en plus bas… ça l’intrigue et il prête l’oreille. Plus tard, nous instaurerons le jeu du silence, mais avant je dois m’entraîner à être moi-même plus discrète…
  • Dernière chose, la musique… En sourdine ! Il n’y a rien de pire, que des adultes qui hurlent pour se faire entendre par des enfants qui braillent le tout dans un font sonore dépassent les 75 décibels !

Bon, je pense vous avoir tout dit… et oui on peut en dire des choses sur le langage ! Quoique!

Bonne journée à tous! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire